J'ai besoin d'air

Je m'étais réveillée très tôt, Noah pleurait, mais je n'avais pas à me plaindre, car il ne pleurait pas beaucoup, je m'étais donc levée pour lui donner son biberon, je l'avais ensuite lavé, mais étant souvent agité, il avait remué un peu trop ses petites mains et m'avait éclaboussé. Je l'avais donc habillé, puis je l'avais mis dans son petit parc au salon afin de prendre le temps de déjeuner. Après avoir bu un énorme bol de café et manger un croissant, je n'avais plus qu'à aller me doucher, je détestais laisser Noah tout seul, mais j'étais bien obligée et étant toujours très prudente, je lui enlevais de son parc les moindres éléments avec lesquels il était susceptible de se blesser. Je m'empressais d'aller sous la douche, en même pas dix minutes je sortais retournant au salon où je découvrais Noah qui s'amusait à bouger ses mains, je rigolais en voyant la scène. Je remarquais que des rayons de soleil faisait place dehors, je décidais donc d'aller m'habiller, enfilant un short ainsi qu'un débardeur, je séchais mes cheveux avant de les lisser. Puis je prenais Noah dans mes bras, car il commençait à pleurer, détestant être éloigné de moi trop longtemps. Je ne travaillais pas aujourd'hui et dans un sens cela faisait mon malheur, car je ne savais jamais quoi faire et vu qu'entre Ezraël et moi depuis quelques jours ce n'était pas vraiment extra, depuis ce baiser on ne s'était pas revu, je n'osais pas l'appeler ou aller le voir et étant donné que c'est mon meilleur ami, j'étais souvent avec lui, alors maintenant que je ne le vois plus vraiment mes journées sont très longues.
Il était dix heures du matin, je décidais donc d'aller me balader un peu avec Noah, je sortais donc, sortant aussi, le mettant dans la poussette, sauf qu'il n'avait pas l'air très d'accord, car il s'était mis à pleurer, je le prenais donc dans mes bras et il s'arrêta de pleurer. « Noah je vais pas pouvoir te porter toute ma vie ! » dis-je en soupirant. Et oui il était très capricieux ! Heureusement il n'était pas encore bien lourd et à force je m'étais habituée à le porter sans cesse, n'étant pas très loin du lac, je me décidais d'aller au lac, prenant quelques affaires. Une fois là-bas, j'installais donc une couverture, posant Noah sur celle-ci, m'amusant à lui montrer son hochet qu'il voulait attraper. Je venais souvent au lac, étant un endroit calme le matin, un peu moins l'après-midi, j'aimais souvent y venir lorsque j'avais besoin de calme et m'évader un peu dans la nature. J'entendais mon portable sonner, je ne prenais pas la peine de regarder qui était en train de m’appeler, je décidais de l'éteindre.

Me voilà moi petit avocat revenu dans cette ville que j'aimais tant pour but de débuter ma carrière dans une ville que j'aimais et surtout j'avais pour but de retomber sur Salomay. Oui je savais que la revoir après tout ce temps c'était presque impossible et qu'au pire elle serait en couple et plus seule comme auparavant mais j'avais ce besoin de la revoir, je savais pas qu'est ce que je pourrais lui dire à part m'excuser d'être parti comme sa mais les vrais raisons de mon départ ne pourrait pas lui être dévoilé. J'étais donc ce matin chez moi, ou du moins dans ma chambre d'hôtel vu que j'attendais pour me trouver un appartement à flemmarder devant la télévision mais vu ce beau temps il fallait que je me lève et aille prendre une douche. Je filais donc dessous et me lavait tranquillement avant de sortir et d'aller enfiler un boxer, un short et un tee shirt prêt pour aller me taper un footing dans le parc du grand lac de la ville, une fois mes cheveux coiffer et mes baskets enfiler je sortis et descendit de l'hôtel doucement, une fois dehors je commençais à courir vers le lac ou j'arrivais une demi heure après. Je courrais tranquillement sans une goute de sueur pour le moment dans le parc mais au bout de quelques minutes j'aperçus une fille assise près du lac avec un bébé dans les bras et elle ressemblait à celle que j'aimais, je m'en approchait doucement et en remarquant Salomay je fus très surpris et je sentis mon coeur battre bien plus fort, je m'avançais doucement avant de dire vraiment sans grande conviction. "Je sais que tu t'attendait pas à me voir mais sa te va bien d'être maman." Oui c'était pas un truc à dire après tout ce qui c'était passer mais je ne trouvais pas mes mots et puis c'était sincère elle était magnifique dans ce rôle là mais si c'était pas son fils j'allais paraitre idiot.

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Je continuais de m'amuser avec mon petit Noah, je m'étais jamais imaginée réussir à m'occuper aussi bien d'un bébé, de mon bébé. Je m'étais jamais imaginée en avoir un avant trente ans et pourtant Noah était bel et bien là et pour rien au monde je regrette mon choix. D'ailleurs maintenant j'avais souvent cette envie qu'il reste tout petit, qu'il ne grandisse pas, mais je savais pas que c'était impossible. Alors que je continuais d'embêter Noah avec son hochet, j'entendais une voix, que je pouvais reconnaître entre des dizaines. « Je sais que tu t'attendait pas à me voir mais sa te va bien d'être maman. »  Pourquoi il était là ? Pourquoi être là maintenant ? Je levais légèrement la tête, c'était lui, il se tenait non loin de moi, mon coeur se serra si fort que j'avais l'impression que j'allais m'évanouir, mais je ne voulais montrer aucun signe de faiblesse, je ne voulais pas non plus montrer un signe de gentillesse envers lui, j'avais passé trop de temps à souffrir, à espérer qu'il revienne, à pleurer chaque soir en me disant que tout était peut-être de ma faute. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu t'es levé un beau matin et tu t'es dit : Tiens si je retournais à Greatwist dire un petit bonjour à Salomay ? » Je le fusillais du regard, je sentais mes larmes monter, mais non je les retenais, je faisais tout mon possible. « Tu as de la chance que Noah est là, sinon je me serais pas retenue de te mettre une gifle ! »

Depuis le temps où j'étais parti je savais que revenir ici n'allait pas être simple et si jamais je rencontrais Salomay et j'étais sur de la rencontré si elle habitait encore ici, je savais qu'elle ne m'accueillerait pas les bras ouvert et en même temps c'est normal j'aurais réagit pareil à sa place. J'étais là dans ce parc et elle était là a quelques centimètres de moi une fois que je m'y approchais, je ne savais pas quoi dire en fait mais le rôle de maman lui allait à la perfection maintenant en entendant sa remarque je perdis vite ce petit sourire. "Oui je comprend que tu soit énervée Salomay et tu en à tous les droits mais si je suis parti ce n'était pas contre toi je n'avais pas le choix mais je suis vraiment désolé de ce que j'ai fait et tu m'a énormément manquer si je suis là aujourd'hui c'est parce que je n'es pas réussi à vivre loin de toi, tu m'a énormément manquer je t'assure." Je me baissais en regardant le petit garçon que j'avais envie de toucher tellement il était mignon mais je savais que je n'en avait pas le droit, je reportais mon attention sur elle en me pinçant la lèvre. "Et t'en à tous les droits.. Il te ressemble beaucoup."

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"Oui je comprend que tu soit énervée Salomay et tu en à tous les droits mais si je suis parti ce n'était pas contre toi je n'avais pas le choix mais je suis vraiment désolé de ce que j'ai fait et tu m'a énormément manquer si je suis là aujourd'hui c'est parce que je n'es pas réussi à vivre loin de toi, tu m'a énormément manquer je t'assure." Je arquais un sourcil, soupirant, ça ne me disait pas pourquoi il avait complètement disparu, une question que je me posais depuis que je ne l'avais pas revu, reportant la faute sur moi, heureusement mon meilleur ami avait réussi à me dissuader de cette version, sinon je serais certainement encore en train de me dire que je suis une ratée, incapable de garder un homme dans sa vie. "Tu n'avais pas le choix ? On a toujours le choix tu sais..." J'arrangeais le haut de Noah qui commençait à se soulever à force qu'il s'agite. "Et t'en à tous les droits.. Il te ressemble beaucoup." Alors je lui disais maintenant ou plus tard pour Noah ? Je regardais Noah avec son petit sourire, si innocent, je ne voulais pas qu'il souffre plus tard en grandissant, qu'il ne sache pas pour son père. "Il te ressemble aussi tu sais... Ne dis pas que c'est impossible, je n'ai couché avec personne d'autre que toi ! Donc il est ton fils, à moins qu'il ne soit un miracle de la vie, mais j'en doute !" Je soupirais, le regardant, j'avais cette envie qu'il me prenne dans ses bras, mais non ça n'allait pas arriver, ça ne sera jamais comme avant après tout ?

J'avais envie de tout lui dire et de lui raconter ce qu'il fallait pour ne pas qu'elle m'en veuille trop mais je ne pouvais pas et je ne voulais surtout pas qu'elle me voit comme le pire des hommes ou des enfoirés, son regard changerait et sa je ne pourrais pas le supporter. Je la regardais dans les yeux en voyant combien elle avait souffert mais c'était plus fort que moi et puis de toute manière il fallait bien que je trouve une solution le jour où Vanille ma menacer de tout détruire dans ma vie. "Je t'assure c'est compliqué mais je n'avais pas le choix Salomay, j'ai jamais été aussi dingue que je le suit de toi et si j'aurais pu je serais rester avec toi je ne pouvais pas c'est tout." Je restais accroupi à lui parler et regarder ce petit garçon si mignon et si souriant mais la suite de sa phrase me fit un choc, moi j'étais papa et je l'apprenais comme sa alors que mon fils était sous mes yeux. Je la regardais dans les yeux assez étonné les yeux écarquillé avant de froncer les sourcils. "Quoi?? C'est une blague non parce que toi tu me dit sa comme sa.."

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« Je t'assure c'est compliqué mais je n'avais pas le choix Salomay, j'ai jamais été aussi dingue que je le suit de toi et si j'aurais pu je serais rester avec toi je ne pouvais pas c'est tout. » Je soupirais, il ne me disait pas encore l'entière vérité, comment voulait-il que je lui fasse confiance s'il ne me disait pas tout ? Mais que pouvait-il me cacher, cela devait être assez important pour qu'il ne me le dise pas ? « Tu ne pouvais pas ? Mais tu comptes me dire la vérité un jour ou tu veux me laisser dans le mystère ? Car sinon tu ne vas jamais me récupérer... » Je lui avais ensuite dit qu'il était le père de Noah, sans vraiment lui dire de façon douce, mais après tout il ne le méritait pas. « Quoi?? C'est une blague non parce que toi tu me dit sa comme sa.. » Je lâchais un petit rire d'énervement. Et je commençais à ranger les différentes affaires de Noah dans un sac pour commencer à partir. « Je voulais te prévenir avant mais... ah oui tu étais parti je ne sais où ! Mais ne t'inquiètes pas je ne vais rien te demander, je me débrouille ! » Je mettais mon sac sur l'épaule, prenant Noah dans mes bras. Je laissais une larme couler que j'essuyais aussitôt avec ma main libre. « Je t'aimais bordel et je t'aime encore, mais tu avais pas le droit de partir, de me laisser sans un mot, je pensais que c'était avec toi mon avenir, qu'on partageait tout, que tu me disais tout, mais je me suis trompée... » Oui je l'aimais encore, malgré tout, je pense que se sera toujours comme ça d'ailleurs lui et moi, sauf que temps que je n'aurais pas la vérité, je ne serais jamais prête à recommencer notre histoire.

J'étais complètement fou de cette femme et si je pouvais je passerais ma vie avec elle il y avait eu un soucis et quelque chose dont j'étais pas fière qui menaçait de tous détruire entre nous alors je préférais qu'elle me déteste d'être parti que me détester pour ce qui c'était passer plutôt. Quand elle prononçait cette phrase et surtout la dernière je soupirais légèrement en la regardant droit dans les yeux après cette petite remarque. "Salomay je peux vraiment pas t'en parler c'est juste compliqué mais sa remet pas en cause les sentiments que j'ai pour toi même après tout ce qui c'est passer je t'aime comme un fou." Apprendre que le petit être qu'elle tenait était mon fils m'avait fait un choc, savoir que vous étiez papa et l'apprendre comme sa c'était assez étrange. "Je sais pas quoi dire Salomay vraiment si j'aurais su que tu attendait un enfant de moi je ne serais jamais parti croit moi." Je la regardais ce redresser avec le petit dans ces bras et sans rien attendre je passais devant elle pour la stopper, je regardais le petit avant de passer ma joue contre celle de Salomay j'avais pas envie qu'elle parte et j'avais surtout envie de connaitre mon enfant. "S'il te plait arrête tu croit que je ferrais quoi maintenant que je sais que c'est mon fils je serais là pour vous deux malgré ce qui sait passer." Je lui caressais la joue de mon pouce avant de lui redresser le visage. "Je sais que tu ne peut pas me pardonner mais je t'aime aussi et sa changera jamais et je suis prêt à attendre le temps qu'il faudra."

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« Salomay je peux vraiment pas t'en parler c'est juste compliqué mais sa remet pas en cause les sentiments que j'ai pour toi même après tout ce qui c'est passer je t'aime comme un fou. » Je soupirais à nouveau, il s'obstinait vraiment à rien me dire, j'en avais assez qu'il reste dans le silence, se contentant de me dire qu'il m'aimait, oui cela me faisait du bien de l'entendre, de savoir qu'il m'aimait, sauf que moi je voulais la vérité. Je lui avais donc dit sans prendre un chemin plus simple, plus facile à entendre pour lui, non j'avais été directe, peu important ce qu'il ressentait en ce moment même.  « Je sais pas quoi dire Salomay vraiment si j'aurais su que tu attendait un enfant de moi je ne serais jamais parti croit moi. » Je commençais à ranger les affaires, prête à partir en direction de chez moi, Noah étant dans mes bras, j'avais de la chance qu'il ne se mette pas à pleurer, d'ailleurs j'étais plutôt heureuse qu'il ne pleure pas souvent. « S'il te plait arrête tu croit que je ferrais quoi maintenant que je sais que c'est mon fils je serais là pour vous deux malgré ce qui sait passer. » Je sentais sa main se poser délicatement sur ma joue, le laissant ensuite redresser mon visage face à lui. « Je sais que tu ne peut pas me pardonner mais je t'aime aussi et sa changera jamais et je suis prêt à attendre le temps qu'il faudra. » Le temps qu'il faudra ? Je soupirais, l'écartant de mon chemin avec ma main libre et je lui disais. « Alors tu vas attendre jusqu'à ta mort, temps que je n'aurais pas la vérité, tu ne me verras pas et tu ne verras pas non plus Noah. » Cela m'arrachais le coeur de dire ses mots, j'en avais pas eu l'envie de le dire, mais c'était sorti tout seul comme ça, mais je voulais la vérité, je ne pourrais pas le croire temps qu'il ne me la dira pas. « Sauf que tu ne veux rien dire... alors je crois que tu as tracé tout seul ton destin, tu m'as définitivement perdu. » Je n'allais pas le torturer pour avoir la vérité, se serait complètement idiot.

J'avais beau parler et être sincère avec elle j'avais l'impression que sa servait à rien et qu'elle s'en foutait un peu si elle ne savait pas la cause de pourquoi j'étais parti et je pensais pas être capable de lui dire donc je commençais à me dire que la je l'avais perdue pour de bon. Je savais vraiment pas quoi faire pour ne pas la perdre mais apparemment elle était sure d'elle et elle voulait rien à faire à moi seulement maintenant que je savais que j'avais un fils je ne pourrais pas arriver à perdre du temps auprès de lui. J'avais laisser ma main glisser sur sa joue que je caressais mais très vite elle me l'enlevait pour ensuite m'écarter de son chemin en m'affirmant que je ne reverrait plus Noah ni elle. "Qu'est ce que tu veut faire payer Noah de ne pas connaitre parce que j'étais parti. Je suis là aujourd'hui et tu sait très bien qu'il t'en voudra si tu l'empêche de me connaitre." Je savais que le petit pourrait lui en vouloir plus tard et c'était pas ce que j'avais envie, c'était moi qui était parti et qui avait raté une partie de sa vie je voulais pas que Salomay regrette plus tard, je fronçais les sourcils légèrement et je m'approchais d'elle de nouveau. "Tu sait ce qu'il en est de mon côté Salomay je t'aime toi et toi seul alors j'attendrais si après tu es certaine de ne plus rien avoir avec moi alors je le respecterait mais je veux être là pour Noah c'est mon fils."

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« Qu'est ce que tu veut faire payer Noah de ne pas connaitre parce que j'étais parti. Je suis là aujourd'hui et tu sait très bien qu'il t'en voudra si tu l'empêche de me connaitre. » Il n'avait pas tord sur ce coup, mais comment pouvais-je lui faire confiance ? Je soupirais. « Je ne veux pas que mon fils connaisse un menteur, un homme en qui on ne peut avoir confiance, qui est incapable de dire la vérité ! » Alors que je m'apprêtais à partir, il me stoppa de nouveau. « Tu sait ce qu'il en est de mon côté Salomay je t'aime toi et toi seul alors j'attendrais si après tu es certaine de ne plus rien avoir avec moi alors je le respecterait mais je veux être là pour Noah c'est mon fils. » Toujours rien, non il ne disait rien, quand allait-il me le dire ? « En réalité tu n'as pas confiance en moi ou alors tu penses que je ne pourrais pas comprendre, il y a des moments où on est obligé de dire la vérité ! Alors je vais te le répéter, mais temps que je n'aurais pas la vérité tu ne verras pas Noah. » Je l'avais dit assez sèchement, à vrai dire je commençais vraiment à en avoir assez, c'est pour cela que je commençais à marcher un peu plus vite, ne voulant rester une minute de plus ici, puis je me stoppais et me retourner. « Alors si tu te décides, je vis toujours au même endroit ! » Puis je reprenais mon chemin ne cherchant pas à avoir une réaction de sa part, car peut-être qu'au fond il n'allait jamais me dire la vérité, certes j'allais me torturer moi-même en cherchant qu'elle était cette vérité, que je ne trouverais certainement jamais. Je n'avais jamais supporté l'idée que l'on me mente, c'était bien l'une des pires choses que je ne supportais pas. Bien qu'il m'arrivait de le faire je faisais toujours mon possible pour le faire le moins souvent possible.

Je méritais surement de me faire traiter de la sorte mais je ne pouvais pas faire comme si de rien était et ne plus voir Noah juste parce que j'avais jouer au con en risquant de tout perdre seulement sur le moment j'avais vue aucune solution que de m'en aller. "C'est mon fils et si vraiment tu m'aimait comme tu le dit tu sait très bien que je ne jouerais pas avec lui." J'avais beau essayer de lui avouer je n'y arrivait pas, je ne pouvais pas lui dire la vérité de peur de la perdre définitivement cette fois mais apparemment ne rien lui dire était pire, j'entendais ces remarques mais sans avoir le temps de répondre je la voyais s'en aller, je la laissais alors s'en aller en lâchant un petit soupire pour m'assoir sur la pelouse le temps d'y réfléchir puis quelques minutes après je me redressais d'où j'étais pour rejoindre le foyer de la jeune femme. Une fois devant la porte je frappais doucement en attendant une réponse de sa part.

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J'étais donc rentrée chez moi, j'avais couché Noah qui avait bien besoin d'une petite sieste et je m'étais assise sur le canapé, réfléchissant sur les paroles que j'avais eu, je commençais alors à me faire un café, rajoutant une tonne de sucre, bien que je détestais le café sucré, mais mes pensées étaient complètement ailleurs, j'entendais alors toquer à la porte. Je me dirigeais alors jusqu'à celle-ci, lorsque je voyais le visage de Jeremiah je soupirais. « Tu viens pour me dire la vérité ou non ? » Je le regardais droit dans les yeux, puis je me décidais à me pousser de la porte d'entrée afin de le laisser tout de même entrer et je refermais la porte, me redirigeant vers ma tasse de café, je portais la tasse jusqu'à ma bouche et lorsque j'avalais une première je faisais une légère grimace, effectivement je m'étais laissée aller au niveau du sucre, je soupirais. « Désolée pour tout à l'heure, je me suis laissée emporter... Mais comprends moi je veux juste la vérité ! Peu important ce qu'elle est, je veux savoir. » J'abandonnais ma tasse sur le coin d'une étagère, m'avançant vers lui, lui prenant la main. « Si tu m'aimes tu me dois la vérité ! »

Je ne pouvais pas rester à l'écart et la laisser me faire la tête parce que je ne lui disait pas la vérité comme je ne pouvais pas perdre Noah encore une fois mais dire la vérité ferrait peut être plus de mal à la personne que j'aime et j'avais pas envie que son regard change sur moi. Je me tenais debout contre la porte sans savoir si je devais ou non lui dire la vérité sur ce que je lui cachais. A sa remarque je lâchais un soupire en la regardant. "Je sais que si je t' dit la vérité tu me regardera plus pareil et sa je veux pas." J'étais entré après qu'elle m'est laisser l'opportunité de le faire et à sa remarque je baissa la tête en m'adossant contre un mur de la cuisine. "Tu en avait tous les droits je comprend." Je restais contre le mur et quand elle arrivait prêt de moi pour prendre ma main je la regarda dans les yeux assez nerveusement. "J'ai tué quelqu'un.. Je me suis battu plus jeune après avoir bu puis sa à dérapé et cette personne est morte.."

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« Je sais que si je t' dit la vérité tu me regardera plus pareil et sa je veux pas. » C'était si grave ? Je fronçais les sourcils, l'ayant laissé entrer, à vrai je l'aimais tellement, que j'en étais arrivée à un point où l'amour me rendait aveugle pour certaines choses, que j'étais prête à tout lui pardonner, repartir de zéro, pouvoir être de nouveau dans ses bras. « Tu en avait tous les droits je comprend. » Je m'étais approchée de lui, je sentais bien que pour lui ça n'avait pas l'air simple de me dévoiler la vérité, mais je voulais tellement savoir, pas par curiosité, mais afin de mieux comprendre. « J'ai tué quelqu'un.. Je me suis battu plus jeune après avoir bu puis sa à dérapé et cette personne est morte.. » Je restais assez choquée, mais je ne reculais, non justement j'osais déposer ma main sur sa joue, je savais qui il était, qu'il n'était pas le genre de fou furieux, tueur en série, je savais qu'il avait un coeur, il me l'avait montrer tellement de fois. « Les erreurs on en fait tous une fois, c'était accidentel, ce n'était pas voulu ? » Moi même je n'étais pas une sainte, notamment au sujet de ma mère ou encore de certaines personnes, je le cachais et au moins cela ne m'apportait pas de problème, alors non je ne pouvais pas juger, je n'en étais pas en mesure. « Tu étais jeune, la plupart du temps nos principales conneries se font à l'adolescence, moi-même je le sais très bien, alors même si je m'attendais à tout sauf à ça, pour moi tu restes celui que j'ai connu. » Je lui faisais un petit sourire. « Mais pourquoi tu es parti ? Quelqu'un l'avait découvert ? J'aurais pu t'aider ! »

J'étais totalement fou de Salomay et je savais que pour elle j'aurais été prêt à tout même à en arriver à tuer quelqu'un si cette personne lui faisait du mal maintenant je n'étais pas un fou furieux incapable de ce contrôler et pour elle je ne deviendrais jamais cette personne, de toute manière ce n'était pas moi et je savais que je vivais un enfer depuis que j'avais tué cette personne, j'étais rempli de culpabilité et j'arrivais pas à me dire que j'allais un jour réussir à passer au dessus. J'étais rester tête baisser en lui avouant ce lourd secret et je m'attendais à tout sauf à sentir sa main sur ma joue et me comprendre comme elle le faisait, je savais maintenant pourquoi je l'aimais tellement. "J'ai jamais voulu que sa dérape à ce point j'étais saoul et j'ai prit la fuite, j'étais jeune et j'avais peur de finir ma vie en prison mais depuis ce jour je m'en veux énormément." Qu'elle soit si compréhensible avec moi me rendait moins nerveux et même si j'étais toujours autant mal de lui avouer ce qui c'était passer, l'entendre être si compréhensive me remplissait de joie au fond, je m'approchais d'elle en posant ma main sur sa nuque pour l'amener à mes lèvres et l'embrasser tendrement, c'était plus fort que moi j'avais besoin de sentir ces lèvres. "Je t'aime tellement." Je restais tout prêt d'elle sans retiré ma main de sa nuque et je laissais mon front ce coller au sien avant de grimacer. "Une fille à vu toute la scène et elle avait des preuves pour m'envoyer en taule, elle est complètement folle et elle à menacer de te faire du mal si je n'allais pas la rejoindre. Je sais de quoi elle est capable et je ne voulais pas t'impliquer dans ce genre de chose et de toute manière j'ai toujours pensé que tu méritait mieux que moi pourtant je n'arrive pas à rester loin de toi."

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« J'ai jamais voulu que sa dérape à ce point j'étais saoul et j'ai prit la fuite, j'étais jeune et j'avais peur de finir ma vie en prison mais depuis ce jour je m'en veux énormément. » Je hochais légèrement la tête, restant compréhensive face à sa situation. Cela n'avait pas été volontaire, il devait se sentir mal avec tout ça, cela ne devait pas être simple pour lui, l'alcool fait vraiment des ravages. Je n'eus le temps de répliquer, qu'il m'avait rapprocher de lui, m'embrassant, ce contact m'avait manqué, j'étais heureuse de le retrouver, même si je fus déçue de la courte durée de ce baiser. « Je t'aime tellement. » Je souriais, je remarquais sa légère grimace avant qu'il commence à parler. « Une fille à vu toute la scène et elle avait des preuves pour m'envoyer en taule, elle est complètement folle et elle à menacer de te faire du mal si je n'allais pas la rejoindre. Je sais de quoi elle est capable et je ne voulais pas t'impliquer dans ce genre de chose et de toute manière j'ai toujours pensé que tu méritait mieux que moi pourtant je n'arrive pas à rester loin de toi. » Je fronçais les sourcils, elle était vraiment détraquée cette fille, je n'espérais qu'une chose qu'il ne reparte pas, qu'il reste avec moi. « Promets moi que tu ne vas pas repartir, que tu vas rester avec Noah et moi, qu'on va pouvoir repartir à zéro ? » Je voulais vraiment recommencer avec lui, je savais que j'étais heureuse en sa présence, alors repartir à zéro avec lui pouvait être l'une des meilleures choses qui puissent m'arriver en ce moment. « D'ailleurs si tu as besoin de te loger tu peux venir ici sans problème ! » Je lui souriais.

Je me sentais mal de lui avouer tout sa parce que malgré tout sa me touchait mais j'avais pas pu résister à ces lèvres, depuis que j'avais posé mes yeux sur elle j'avais voulu l'embrasser comme avant alors là j'avais oser de ce court instant pour le faire et si on arrivait à passer cette conversation j'aimerais recommencer encore et encore tellement elle m'avait manquer. Cette fille dont je lui parlais, cette Vanille qui avait menacé Salomay et surtout menacé de me pourrir la vie était plus que détraqué et j'avais encore des craintes aujourd'hui. "Je ne compte plus partir peu importe ce que cette folle ferra je suis revenu pour toi et maintenant que je sais que j'ai une fils il en est plus question.. je te le promet." Je restais contre elle en souriant et en caressant sa joue et d'ailleurs quand elle me proposa de rester ici je souris en la regardant dans les yeux. "Sa te dérangerait pas??"